Étude de cas : retour d’expérience d’un journaliste en zone de conflit

Étude de cas : retour d’expérience d’un journaliste en zone de conflit

Étude de cas : retour d’expérience d’un journaliste en zone de conflit

Chez Pangolin Tactical Gear, nous avons la chance de collaborer avec plusieurs partenaires issus du monde du journalisme de guerre. Grâce à ces échanges privilégiés, nous avons recueilli de précieux retours d’expérience de la part de professionnels du terrain, souvent déployés en zones rouges, où chaque détail d’équipement peut faire la différence.
Ces témoignages nous ont permis d’identifier les erreurs les plus fréquentes mais aussi les meilleures pratiques en matière de protection balistique pour les journalistes de guerre. Voici un condensé clair et utile pour tous ceux qui s’apprêtent à couvrir un conflit armé.


1. Privilégier une protection couvrante et adaptable

Une erreur fréquente chez les journalistes est de copier l’équipement militaire qu’ils côtoient sur le terrain. Pourtant, les besoins sont radicalement différents.

Les militaires portent souvent des gilets compacts mais lourds, adaptés à un engagement direct, avec un bon compromis entre mobilité, couverture frontale et protection contre les tirs directs.
Un journaliste, lui, doit prioriser la surface de protection et la légèreté. Pourquoi ? Parce qu’il est plus exposé aux éclats d’obus, aux débris projetés ou aux tirs indirects, et rarement en position de riposte.

La recommandation terrain :

  • Base souple NIJ IIIA (contre les éclats, balles de pistolet, etc.)

  • Option d’ajout de plaques rigides NIJ III/IV si la situation se tend ou s’approche du front.

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2. Casque : ne sacrifiez jamais la couverture latérale

On voit encore trop souvent des casques “bump” ou militaires découpés autour des oreilles chez les journalistes.
Mauvaise idée ! Les éclats d’obus et débris touchent très fréquemment les parties latérales du crâne, notamment autour des oreilles et tempes.

Même chez les militaires, de plus en plus de casques sont conçus pour une protection intégrale et enveloppante.
Pour un journaliste, qui ne porte pas forcément d’écouteurs de communication, un casque balistique recouvrant bien les oreilles est indispensable.

Ce qu’il faut : un casque NIJ IIIA intégral, léger mais couvrant, pour maximiser la sécurité sans compromettre le confort.

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3. La couleur : ni camouflage, ni bleu criard

C’est un point souvent négligé. Porter un gilet bleu avec un gros “PRESS” peut sembler logique… mais dans certaines situations, c’est un mauvais choix.

Pourquoi ?

  • Dans le chaos d’un combat, une silhouette trop reconnaissable peut attirer les tirs même involontaires.

  • Mais dans certains cas, des acteurs hostiles n’hésitent pas à viser délibérément des journalistes identifiables en bleu, surtout si leur présence est perçue comme gênante ou associée à une influence étrangère.

  • À l’inverse, porter un camouflage peut entraîner une confusion avec une force armée et vous faire cibler comme un combattant.

Ce qu’on recommande :

  • Une couleur neutre (noir ou gris foncé)

  • Des bandes velcro PRESS visibles et bien contrastées

Cela permet d’être clairement identifié sans devenir une cible trop évidente.

Nos gilets tactiques ici


4. Modularité = confort + sécurité

Porter un gilet pare-balles, un casque, un sac, une caméra et du matériel de reportage... sur plusieurs heures, parfois sous forte chaleur ou dans des zones escarpées : c’est épuisant.

Un bon équipement de terrain pour journaliste doit donc être modulable :

  • Retirer les plaques si la menace est faible

  • Alléger certaines zones du gilet

  • Réorganiser la charge selon la mission

L’idéal : un gilet modulaire OTV avec des poches pour plaques rigides, un bon ajustement morphologique, et la possibilité de réduire la charge quand nécessaire.

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Conclusion

Les journalistes de guerre évoluent dans des environnements où l'imprévu est la règle. Mieux vaut anticiper avec un équipement intelligent, léger, couvrant et modulaire, plutôt que de subir les conséquences d’un mauvais choix.

Chez Pangolin, nous écoutons les retours de ceux qui prennent les risques. Et c’est grâce à eux que nous pouvons vous proposer des solutions concrètes, testées et adaptées aux réalités du terrain.