
Journaliste de guerre : Quel gilet pare-balles est vraiment indispensable ?
Introduction
Le journalisme de guerre est sans doute l’un des métiers les plus périlleux du XXIᵉ siècle. Présents sur les lignes de front, les journalistes sont exposés à des risques comparables à ceux des combattants.
En 2023, selon Reporters Sans Frontières, 45 journalistes ont été tués en mission, dont une grande partie dans des zones de conflit actif. Une part non négligeable de ces décès aurait pu être évitée grâce à un équipement adapté – notamment un gilet pare-balles conforme aux normes balistiques internationales.
Quelles sont les menaces meurtrières pour les journalistes en zone de guerre ?
Les causes sont multiples et souvent imprévisibles :
🔸 Explosions : les IED, obus ou grenades sont des menaces permanentes.
🔸 Tirs directs : en zones urbaines ou denses, les journalistes peuvent être pris dans des tirs croisés ou visés directement.
🔸 Projectiles secondaires : éclats d’obus, débris ou objets projetés peuvent provoquer des blessures graves, voire mortelles.
👉 Dans ces contextes, un gilet pare-balles bien choisi peut faire la différence entre la vie et la mort.
C'est pour ces raisons que RSF a équipé en 2022 des centaines de journalistes en gilets pare-balles et casques.
Quel niveau de protection balistique choisir ?
Les gilets pare-balles sont classés selon la norme NIJ (National Institute of Justice). Voici les niveaux les plus adaptés au terrain :
🛡️ NIJ IIIA : protection contre les armes de poing (9 mm, .44 Magnum). Parfait pour les zones urbaines ou à faible intensité.
🛡️ NIJ III++ : protège contre les munitions perforantes les plus courantes ( AK-47 kalachnikov). Recommandé en conflit ouvert.
🛡️ NIJ IV : bloque les munitions perforantes (AP). Indispensable pour les environnements les plus dangereux.
💡 Conseil : privilégiez un gilet avec des poches pour plaques rigides (niveau III ou IV) pour adapter votre protection au terrain.
Souple ou rigide : quelle protection pare-balles prendre ?
🔹 Souple (NIJ IIIA)
• Léger, discret, confortable sous des vêtements civils.
• Protège des armes de poing et des fragments.
• En version OTV, il couvre aussi le cou, les épaules, le pelvis — utile contre les éclats et explosions.
🔹 Rigide ou flexible Pangolin (NIJ III / IV)
• Plaques en céramique, UHMWPE ou acier.
• Protection contre les armes longues.
• Plus lourd, mais indispensable dans les zones « rouges ».
Nos protections supérieurs NIJ
Caractéristiques à privilégier pour un journaliste
✔️ Légèreté : pour bouger vite et longtemps.
✔️ Modularité : ajouter ou retirer des plaques selon la situation.
✔️ Visibilité : compatibilité avec les marquages “PRESS”.
✔️ Trauma pads : pour réduire l’onde de choc lors d’un impact.
Erreurs à éviter
🚫 Porter un gilet non certifié : il peut paraître robuste mais ne résistera pas à un vrai tir. Optez pour des équipements testés, validés, war-proven.
🚫 Négliger le confort : un gilet trop contraignant ne sera pas porté en continu — donc inutile.
🚫 Oublier les plaques latérales : 30 % des blessures mortelles en combat proviennent des flancs.
👉 Le bon compromis ? Un gilet OTV souple avec plaques amovibles et une bonne ergonomie.
Page de notre OTV war-proven Ukraine reporter sans frontière.
Notre recommandation : le meilleurs choix pare-balles
✅ Gilet pare-balles souple NIJ IIIA en base
✅ Ajout de plaques NIJ IV en environnement à haut risque
✅ Taille bien ajustée, avec marquage “PRESS” visible
✅ Optionnel : Trauma pads et plaques latérales pour une protection complète
Page de nos gilets pare-balles.
Conclusion
Le choix d’un gilet pare-balles pour un journaliste de guerre n’est pas accessoire. C’est un investissement pour la survie. Un bon équipement sauve des vies — et chaque détail compte.
Comme le dit l’adage : « Mieux vaut prévenir que guérir. »